Paris Jazz Festival 2013

PJF-2013-01

Sur cet album venez découvrir les photos de la 19ème édition du Paris Jazz Festival, du 08 juin au 28 juillet 2013.

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Si vous souhaitez obtenir des clichés issus de ce reportage, n'hésitez pas à me contacter par mail (thiebaut_p@yahoo.fr).

Les textes reproduits sur cette page le sont avec l'accord de Pierrette Devineau de CC Productions et sont issus du dossier de presse 2013 de Paris Jazz Festival

Album Concerts 2013 Paris Jazz Festival 2014 Paris Jazz Festival 2015 Galerie photos Pascal Thiébaut Paris Jazz Festival
08 juin Mozdzer Danielsson Fresco Trio
avec Leszek Mozdzer (piano), Lars Danielsson (violoncelle, contrebasse), Zohar Fresco (percussions, voix)
Près de dix ans après leur première rencontre, ce pianiste polonais, ce violoncelliste suédois et ce percussionniste israélien d’origine turque ont puissamment enrichi un répertoire qui nous transporte dans un univers onirique, à mi-chemin entre le jazz du XXIesiècle et les mélodies de l’école romantique. Considéré à juste titre comme l’un des trios les plus brillants du moment, l’ensemble Mozdzer, Danielsson et Fresco nous fait l’honneur d’ouvrir la nouvelle saison du Paris Jazz Festival en donnant cet unique concert français.
09 juin Stéphane Galland Sextet , "Lobi"
avec Stephane Galland (batterie), Magic Malik (flûte), Misirli Ahmet (percussions), Petar Ralchev (accordéon), Malcom Braff (piano), Charles Benavent (basse)
Dans la langue Lingala du Congo, le vocable lobi signifie aussi bien hier que demain. Marqué par cette ambivalence, ce projet mêle mélodies traditionnelles et compositions d’avant-garde au cœur d’un répertoire à facettes multiples. Fruit de l’imaginaire fertile du percussionniste belge Stéphane Galland, cette formation cosmopolite puise dans le bagage culturel de chacun de ses membres (les compagnons de route de Galland ont des origines ivoirienne, française, guinéenne, espagnole, brésilienne, suisse, turque, bulgare, sénégalaise…) afin de nous offrir un aperçu du jazz de demain.
15 juin Guillaume Perret & The Electric Epic
avec Guillaume Perret (saxophones), Jim Grandcamp (guitare), Phil Bussonet (basse), Yoann Serra (batterie)
En osmose avec son saxophone, Perret apporte une bouffée d’air à la scène des musiques actuelles européennes. À la tête de ce groupe électrisant, ce maître de l’improvisation fait tanguer l’univers jazz avec ses compositions psychédéliques et une esthétique entre rock et funk. Il renouvelle le genre avec une inventivité débridée qui n’est pas sans évoquer celle d’un Basquiat ou d’un Tim Burton. Il faut remonter à l’époque des débuts de la fusion pour trouver autant de liberté et d’excentricité dans la formulation du jazz.
15 juin Celine Bonacina, "Réunion"
avec Céline Bonacina (saxophones), Leïla Martial (voix), Illya Amar (vibraphone), Romain Labaye (basse), Hary Ratsimbazafy (batterie), Nicolas Leroy (percussions)
Après sept années consacrées à l’exploration des sonorités de l’île de la Réunion, cette adepte du saxophone baryton nous revient avec un nouvel album et un projet scénique inédit. Les compositions lyriques et le groove communicatif de Céline, sublimés par les vocalises acrobatiques de Leïla Martial, témoignent de sa générosité créative.
16 juin Elina Duni Quartet, "Matanë Malit"
avec Elina Duni (voix), Colin Vallon (piano), Patrice Moret (contrebasse), Norbert Pfammatter (batterie)
Le nom d’Elina Duni a récemment surgi dans l’actualité suite à de la publication d’un album ECM encensé par le public et la critique. Le dialogue subtil qui s’installe entre la voix chaude de la chanteuse albanaise et le piano de Colin Vallon dans un mélange inédit de jazz et de chants traditionnels des Balkans, enrichi par l’interaction entre la contrebasse imaginative de Moret et les rythmes souples de Pfammatter, donne naissance à une conversation musicale raffinée. « Je ne suis pas une chanteuse accompagnée par un trio, explique Duni. Nous travaillons avec toute la force d’un quartet, en nous concentrant sur l’intensité du message poétique des chansons. Toutes les musiques improvisées relèvent de l’esprit du jazz. Nous renouvelons constamment notre langage, au point de ne jamais interpréter une chanson deux fois de la même façon. »
23 juin Milteau Galvin Robinson Smyth
avec Jean-Jacques Milteau (harmonicas), Manu Galvin (guitares), Michael Robinson (voix), Ron Smyth (voix), Gilles Michel (basse), Éric Laffont (batterie)
Le succès du dernier album en date de ce groupe, « Consideration », conduit le premier harmoniciste de la planète à poursuivre sa conversation avec les chanteurs afro-américains, Michael Robinson et Ron Smyth. S’exprimant dans un registre entre blues, soul, gospel et country-rock, le bluesman de Chicago (Robinson) et son compère du New Jersey (Smyth) dialoguent à l’envi avec l’harmonica de Milteau, éclairés par les brillantes interventions bluesy du formidable Manu Galvin. Ce concert prendra une teinte particulière avec la participation des élèves de l’internat d’excellence de Cachan, préparée tout au long de l’année avec le groupe dans le cadre d’un projet pilote.
29 juin Moutin Réunion Quartet
avec François Moutin (contrebasse), Louis Moutin (batterie), Pierre De Bethmann (piano et claviers), Rick Margitza (saxophone)
Ce quartet de rêve est né de l’imagination fertile des frères Moutin. Basés pour l’un à Paris et pour l’autre à New York, les jumeaux viennent au Parc Floral avec ce projet original, construit autour de leur dernier album en date, « Soul Dancers ». « Nous éprouvions depuis longtemps la volonté affirmée de faire partager au public du Paris Jazz Festival l’intensité vitale de l’émotion et du plaisir de jouer », explique le batteur Louis Moutin. La présence aux côtés des deux frères de Rick Margitza, ancien compagnon de route de Miles Davis, et du pianiste Pierre De Bethmann porte en elle la promesse d’un grand moment.
30 juin Manu Katché Quartet
avec Manu Katché (batterie), Jim Watson (piano & orgue), Tore Brunborg (saxophones), Luca Aquino (trompette)
Ce batteur et compositeur de premier plan, largement sollicité par le monde de la pop et du rock, consacre tout son imaginaire créatif au jazz depuis plus de vingt ans. Son dernier enregistrement (le quatrième sous les couleurs du prestigieux label ECM) nous fait découvrir des décors et des harmonies flamboyants, mis en lumière par un travail rythmique d’une richesse hors du commun.
07 juillet Roberto Fonseca, Yo
avec Roberto Fonseca (piano et claviers), Joel Jierrezuelo (percussions et coros), Jorge Chicoy (guitare), Ramsés Rodriguez (batterie), Yandi Martinez (basse et contrebasse), Mamadou Soumano (kora)
À 38 ans, l’ancien pianiste d’Ibrahim Ferrer, d’Omara Portuondo et des autres grandes figures associées au Buena Vista Social Club est devenu un acteur majeur de la renaissance récente du jazz cubain. Tout en manifestant un profond respect pour la tradition, Fonseca refuse de s’enfermer dans le passé et ouvre la voie au patrimoine musical de Cuba en l’enrichissant de références aux jazz latino, de sonorités urbaines et de rythmes africains.
14 juillet Trombone Shorty & Orleans Avenue
avec Trombone Shorty (trombone et trompette), Dan Oestreicher (saxophone baryton), Tim McFatter (saxophone ténor), Joey Peebles (batterie), Mike Ballard (basse), Pete Murano (guitare)
Héritier de l’un des clans qui a donné toute sa force au funk de La Nouvelle Orléans, star de l’écran depuis sa participation remarquée à la série télévisée Treme, Troy « Trombone Shorty » Andrews est l’un des jeunes représentants le plus prometteur de la tradition du rhythm & blues de sa ville. Aussi à l’aise dans le jazz (il a joué au sein du Lincoln Center Jazz Orchestra de Wynton Marsalis), le rock (on a pu le voir sur scène avec U2), la pop (il a enregistré avec Lenny Kravitz), le funk ou le blues, Trombone Shorty est l’inventeur d’un cocktail multicolore révolutionnaire qui fera bouger le Parc Floral en ce 224e anniversaire de la prise de la Bastille.
21 juillet Hugh Masekela, "Celebrate Mama Afrika"
avec Hugh Masekela (bugle, voix), Cameron Ward (guitare), Fana Zulu (basse), Randal Skippers (claviers), Lee-Roy Sauls (batterie), Francis Manneh Fuster (percussions)
Avec Abdullah Ibrahim, Masekela est l’une des figures pionnières du jazz sud-africain. Adepte de la trompette et du bugle, ce compositeur et chanteur a joué un rôle majeur dans l’émergence de la lutte contre l’apartheid. Il a contribué à la reconnaissance de ce mouvement d’émancipation dans son pays, mais aussi à l’étranger, comme en 1967 lorsqu’il partageait l’affiche du festival de Monterey avec Otis Redding et Jimi Hendrix, ou à travers sa participation à l’album « Graceland » de Paul Simon. De retour des États-Unis où le président Obama l’a invité à se produire lors des cérémonies d’investiture de son second mandat, Masekela présente au Parc Floral son dernier projet, écrit en hommage à celle qui fut longtemps sa femme, la diva sud-africaine Miriam Makeba.