Jazz Au Fil de l'Oise 2015

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Sur cet album venez découvrir les photos de la 20ième édition du festival Jazz au Fil de l'Oise, du 06 novembre au 13 décembre 2015.

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Si vous souhaitez obtenir des clichés issus de ce reportage, n'hésitez pas à me contacter par mail (thiebaut_p@yahoo.fr).

Merci à Isabelle Mechali et Claudette de San Isidoro pour l'autorisation d'utiliser les textes issus du programme du festival.

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08 octobre Snarky Puppy
Cergy, avec Michael League (basse), Larnell Lewis (batterie), Nate Werth (percussions), Bob Lanzetti (guitare), Shaun Martin (claviers), Bill Laurance (claviers), Justin Stanton (trompette et claviers), Mike Maher (trompette), Chris Bullock (saxophone)
Dirigé de main de maître par le bassiste Michael League, également compositeur du groupe, Snarky Puppy ne cesse de croître depuis 2004 ; le collectif new-yorkais Chiot Narquois (traduction française du nom) est passé d’un secret « underground » à l’un des fers de lance de la musique instrumentale. Les dynamiques sensibles, les mélodies implacables, les harmonies luxuriantes, et surtout un assemblage délicat de compositions et improvisations offrent une musique d’une précision et d’une fluidité digne des maîtres du Jazz et du Funk. Ils se sont produits sur les 4 continents et se présenteront en avant-première du festival, dans le temple urbain de Cergy, L’Observatoire pour électriser et soulever son public !.
10 octobre Fred Pallem, Neil Young Never Sleeps
Pontoise, avec Fred Pallem (guitares et claviers), Juliette Paquereau (chant), Guillaume Magne (guitares), Frédéric Gastard (saxophones), Sylvain Bardiau (trompette et bugle), Matthias Mahler (trombone ténor), Jean Marc Pelatan (basse), Emiliano Turi (batterie)
Fred Pallem ouvre les portes de son jardin secret en évoquant son engouement de jeunesse pour le chanteur canadien Neil Young. Entouré d’une poignée de cuivres, d’une rythmique bien affûtée et quelques guitares en bandoulière, Fred Pallem déjoue avec la fougue et l’inventivité qu’on lui connaît les chansons du guitariste qui marqua de sa voix haut-perchée la musique rock et folk des années 70. Riffs euphorisants et tempi décoiffants, en vue.
10 octobre Hugh Coltman, Shadows, Songs of Nat King Cole
Pontoise, avec Hugh Coltman (voix), Thomas Naim (guitare), Paul Lay (piano), Laurent Vernerey (contrebasse), Raphael Chassain (batterie)
Le jeu se calmera un peu avec cette partie dédiée à l’un des plus grands crooners des années 50 du jazz vocal, Nat King Cole. Avec un nombre impressionnant d’albums à son actif, certains grands standards par son interprétation ont connu un succès retentissant, Unforgettable, Nature Boy, Mona Lisa, Embraceable You, Too Young… et continuent de faire l’objet de reprises. L’Anglais Hugh Coltman, que la presse salue comme l’un des meilleurs chanteurs actuels a toute la légitimité pour s’approprier avec raffinement un répertoire aimé de toute éternité.
07 novembre Muddy Waters 100
Parmain, avec John Primer (guitare & voix), Matthew Skoller (harmonica), Billy Flynn (guitare), Johnny Iguana (piano), Felton Crews (basse électrique), Kenny Smith (batterie)
Tout le long de la saison, le Muddy Waters 100 célèbre le centenaire du l’icône du Blues, Muddy Waters en accord avec sa Fondation. Avec un plateau exceptionnel, dirigé par le guitariste John Primer, nominé aux Grammys, et musicien de Muddy pendant ses dix dernières années, il nous immerge dans les « eaux boueuses » du Delta du Mississipi qui a vu naître Muddy Waters, en quête de la figure historique du guitariste, chanteur du blues électrique de Chicago. Du lourd !.
12 novembre Ibrahim Maalouf, Oum Kalthoum
Herblay, avec Ibrahim Maalouf (trompette), Frank Woeste (piano), Scott Colley (contrebasse), Clarence Penn (batterie), Rick Margitza (saxophone), Samir Homsi (oud)²
À l’occasion des 40 ans de la disparition de la plus grande chanteuse du monde arabe, Oum Kalthoum, Ibrahim Maalouf rend hommage à la voix qui a bercé son enfance. Surnommée l’« Astre d'Orient », la cantatrice jouit toujours d’un statut quasi mythique en Egypte dont un musée porte ce nom et demeure très populaire au Moyen-Orient. Le prolifique trompettiste s’appuie sur deux de ses succès, l’un « Inta Omri » (Tu es ma vie), l’autre beaucoup plus populaire, et certainement son plus gros tube « Alf Leila wa Leila » (les Mille et une Nuits). Deux chefs d’oeuvres célébrés partout dans le monde arabe, mais inconnus du reste du monde, de vraies symphonies louant la voix de la diva. Le quintette prestigieux associera musique classique arabe au jazz, puissants catalyseurs de folklore et de traditions, mêlés à la notion de liberté absolue qu’offre l’improvisation.
13 novembre Renaud Garcia-Fons, Revoir Paris
Montmorency, avec Renaud Garcia-Fons (contrebasse 5 cordes), Stephan Caracci(vibraphone, batterie), David Venitucci (accordéon)
Cette fois, Renaud Garcia-Fons quitte la sphère méditerranéenne et hispanisante pour sa ville, Paris. Au fil des compositions originales, cette déambulation imaginaire juxtapose le charme mélodique du Paris de son enfance et du Paris cosmopolite et trépidant d’aujourd’hui. Les genres musicaux se combinent : musette, chanson, jazz, écriture classique, groove actuel, à la manière d’un film qui passe du noir et blanc à la couleur. Pour arpenter ainsi le bitume qui a fait place au pavé parisien, il fallait réunir, autour de la contrebasse chantante et résolument mélodique de Renaud Garcia-Fons, deux instrumentistes tant poètes que virtuoses : David Venitucci et Stephan Caracci, rompus à tous les styles et dont les sonorités sont à même de servir tous les contrastes de la tradition au jazz moderne.
20 novembre Le Sacre du Tympan, Fred Pallem, French Touch
Jouy-le-Moutier, avec Rémi Sciuto (sax alto et flute), Joce Mienniel (sax tenor, alto et flute), Sylvain Rifflet (sax tenor, clarinette et flute), Fred Couderc (sax baryton, clarinette et flute), Fabrice Martinez (trompette), Michel Feugère (trompette), François Bonhomme (cor), Daniel Zimmermann (trombone), Lionel Segui (trombone basse), Vincent Taurelle (claviers), Ludovic Bruni (guitares), Vinz Taeger (batterie), Guillaume Lantonnet (xylophone, glockenspiel, vibraphone et percussions), Jeanne Added (voix), Dom Farkas (voix)
À la tête de son inclassable big band à géométrie variable Le Sacre du Tympan, Fred Pallem revisite les BO de compositeurs tels Francis Lai, Philippe Sarde, Michel Legrand, Vladimir Cosma, François de Roubaix… qui ont baigné son enfance et influencé toute une génération de musiciens. Là où les Américains, pour la plupart, sont restés dans un cadre symphonique, les français ont expérimenté de nouveaux sons très rapidement, synthés, guitares électriques pop, etc., et une façon de faire inégalable dans le choix des mélodies, des rythmes. C’est ainsi qu’est née la French Touch à travers le monde et celle de Fred Pallem, en particulier, ce compositeur et chercheur qui jamais ne se lasse de matières et de sons et n’hésite pas à « marier la référence et le populaire ».
21 novembre Sonia Wieder-Atherton, Little Girl Blue from Nina Simone
Pontoise, avec Sonia Wieder- Atherton (violoncelle), Bruno Fontaine (piano), Laurent Kraif (percussions)
"Little Girl Blue" de Sonia Wieder-Atherton porte le titre du premier disque gravé en 1958 par Nina Simone. Un hommage profond et bouleversant aux talents de Nina Simone dont le chant puissant et envoûtant entraînait dans « un même mouvement, toutes les douleurs inguérissables, toutes les colères, toutes les solitudes. Toutes les siennes. Toutes les nôtres aussi ». La violoncelliste s’est glissée dans son répertoire, ses arrangements, son univers harmonique et son histoire. Elle lui a prêté la voix de son violoncelle, portée, accompagnée par le jeu aux multiples facettes de Bruno Fontaine et par la poésie infinie des sons de Laurent Kraif.
21 novembre Avishai Cohen, From darkness
Pontoise, avec Avishai Cohen (contrebasse), Nitai Hershkovits (piano), Daniel Dor (batterie)
Le contrebassiste revient au trio contrebasse-piano-batterie, son « outil de travail » fondamental qu’il dit n’avoir jamais quitté car toute sa musique a toujours été écrite pour, et être exécutée par ce type de formation. Au delà des qualités techniques et artistiques de ses deux partenaires d’exception, Avishai Cohen ajoute, ces mots simples et forts : « Tous deux emportent ma musique dans des lieux et des perspectives que je ne soupçonnais pas : je ne peux pas rêver mieux. Ici, trois ne fait plus qu’un ». Une musique présentée sans fard, et sans distraction dont le rythme, le groove et la transe qui définissent la signature de l’artiste, contribuent à nourrir l’énergie positive qui traverse l’album. De ces ténèbres, un chemin se dessine pour rallier la lumière.
27 novembre Laura Perrudin, Impressions Solo
Cergy, avec Laura Perrudin (harpe chromatique, voix)
Notre hexagone s’enorgueillissait d’avoir en son sein une jazz woman de la harpe, Isabelle Ollivier ; voici la jeune génération qui débarque avec Laura Perrudin. Après quelques belles expériences musicales et scéniques en quartet et quelques récompenses (prix de composition au Concours national de Jazz de la Défense 2013 à Paris, 2e prix de la Montreux Jazz Voice Competition 2014…), Laura Perrudin s’adonne à un premier album en solo Impressions. Un écho à l’étendue de la palette de couleurs dont la jeune femme se saisit à l’aide d’une « harpe chromatique à cordes alignées » conçue pour elle, en complicité avec son luthier et cerise sur le gâteau, l’accompagne de sa voix. « De standards du jazz en poèmes qu’elle met elle-même en musique, elle invente un monde… ».
29 novembre Laurent Mignard Duke Orchestra & Michel Pastre Big Band, Battle Royal
Beaumont-sur-Oise, avec LMDO : Didier Desbois (sax), Aurélie Tropez (clarinette), Fred Couderc (sax), Carl Schlosser (sax), Philippe Chagne (sax), Claude Egea (trompette), Sylvain Gontard (trompette), Jérôme Etcheberry (trompette), Richard Blanchet (trompette), Nicolas Grymonprez (trombone), Michaël Ballue (trombone), Jerry Edwards (trombone), Philippe Milanta (piano), Bruno Rousselet (contrebasse), Julie Saury (batterie), Laurent Mignard (direction), MPBB : Luigi Grasso (sax), Esaie Cid (sax), Michel Pastre (sax), Philippe Pilon (sax), Eric Levrard (sax), Eric Poirier (trompette), Guy Bodet (trompette), Fabien Mary (trompette), François Biensan (trompette), Guy Figlionlos (trombone), Jean-Christophe Vilain (trombone), Michael Joussein (trombone), Pierre Christophe (piano), Raphael Dever (contrebasse), Enzo Mucci (guitare), François Laudet (batterie), Invitée : Virginie Teychené (voix)
Duke Ellington et Count Basie se vouent une admiration réciproque et enregistrent ensemble pour la première fois à New-York en 1961. Les deux orchestres, au sommet de leur art, collaborent sur leurs répertoires respectifs et donnent naissance au disque Columbia First Time devenu légendaire. Les meilleurs ambassadeurs européens du Duke et du Count se réunissent pour prolonger cette Battle et en ce jour,
anniversaire du centenaire de Billy Strayhorn rendent hommage à l’immense co-compositeur, arrangeur et parolier de l’orchestre d’Ellington : Take the A Train, Manhattan Murals, A Midnight in Paris, Day Dream, Lush Life … Laurent Mignard Duke Orchestra (Ellington) et Michel Pastre Big Band (Basie) défendent leurs esthétiques (collaboration, oppositions, bataille de solistes …) et invitent la chanteuse « étoile » Virginie Teychené au “scat d’une fluidité parfaite, au timbre subtilement voilé” pour porter haut la flamme du swing avec une rare musicalité.
03 décembre Stéphane Kerecki, Nouvelle vague
Ermont, avec Guillaume de Chassy (piano), Laïka Fatien (voix), Jean Charles Richard (saxophone), Stéphane Kerecki (contrebasse), Fabrice Moreau (batterie)
Accompagnateur des plus recherchés, Stéphane Kerecki s’est révélé en qualité de leader et compositeur, apportant une vision sereine sur le monde du jazz moderne. Son dernier album Nouvelle vague, dédié aux musiques de film de la dite période a reçu le prix du « Meilleur disque de jazz français » de l’Académie du Jazz et vient d’être récompensé d’une Victoire du Jazz 2014. On y retrouve les fameuses mélodies des Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy), de Jules et Jim (François Truffaut), À Bout de Souffle, Pierrot Le Fou (Jean-Luc Godard), d’Ascenseur pour l’Échafaud (Louis Malle)… Des thèmes écrits par Michel Legrand, Martial Solal, Antoine Duhamel – cher à notre coeur et éminent compositeur valdoisien disparu il y a peu - Miles Davis… qui sont devenus des standards de jazz et qui ont marqué toute une génération de cinéphiles.
03 décembre Giovanni Mirabassi, No way out Quartet
Ermont, avec Giovanni Mirabassi (piano), Christos Rafalides (vibraphone), Gianluca Renzi (contrebasse), Lukmil Perez (batterie)
Giovanni Mirabassi revient sur la scène, enrichi d’un autre clavier, en la personne de Christos Rafalides au vibraphone, accompagné par sa fidèle section rythmIque composée du transalpin Gianluca Renzi et du cubain Lukmil Perez. Une équipe fortement soudée qui tisse sa toile autour du dialogue intense noué autour des deux claviers, aux jeux contrastés. On est vite pris au piège de cette musique originale présentée par l’éblouissant ciseleur de notes qu’est le pianiste Giovanni Mirabassi.
04 décembre Malted Milk
Courdimanche, avec Arnaud Fradin (guitare et voix), Eric Chambouleyron (guitare), Pierre-Marie Humeau (trompette), Vincent Aubert (trombone), Damien Cornelis (claviers), Igor Pichon (basse), Richard Housset (batterie)
Ce groupe nantais, nourri de soul, qui a sillonné l’Europe est une machine de guerre redoutable et « n’est jamais aussi puissant que sur scène ». Gorgé de funk, de riffs cuivrés, d’envolées de guitare, de lignes de basses nerveuses, de feulement d’orgue ce Lait Malté, porté par la voix lactée d’Arnaud Fradin qui sait électriser les fans, a si bien cerné l’âme afro-américaine, et « manie si bien la fusion Blues-soul qu’on le croirait venu d’outre-Atlantique ». A découvrir sans tarder.
05 décembre Marcio Faraco, Cajueiro
Saint-Ouen l'Aumone, avec Marcio Faraco (voix et guitares), Lionel Suarez (accordéon), Laurent Vernerey (contrebasse et basse), Philippe Baden Powell (piano), Nicolas Montazaud (percussions et vibraphone), Zé Luis Nascimento (percussions), Julio Gonçalves (percussions)
Cajueiro est le nom portugais de l’arbre qui porte la noix de cajou, l’anacardier, inconnu pour la plupart d’entre nous. Un symbole à l’image de la musique brésilienne qui s’écoute partout, mais dont on ne connaît qu’une facette. Le plus francophile des Brésiliens déclare volontiers que sa musique est un patchwork cousu de différents styles de musique, et s’emploie avec des musiciens d’ici et là-bas, à explorer le patrimoine musical des rythmes d’Amérique latine, chacarera, samba, choro, milonga, des villes et de la campagne, de Rio et Paris… Une dualité qui exprime une « tristesse qui danse ». On se laisse capturer par cette voix mélodieuse et enveloppante.
06 décembre Le Poulpe
Neuville, avec Abbi Patrix (conte), Vincent Mahey (ordinateurs et flûte, électronique), Phil Reptil (ordinateurs, guitare, steel-log et électronique)
Le Poulpe de Julien Tauber, d’après le personnage créé par Jean-Bernard Pouy (éditions Baleine) est un polar électro-conté. Afin de donner une dimension sonore et vivante à ce « cinéma du pauvre » comme est perçu parfois le conte (dixit Abbi Patrix en personne), et tenter de le rendre « à moitié pauvre », ils sont allés chercher leurs compères musiciens, Phil Reptil et Vincent Mahey. À eux quatre, ils ont largement relevé le défi de réconcilier conte et polar (et musique !) avec une création scénique hybride à découvrir de toute urgence.
11 décembre Trio Joubran
Ermont, avec Samir Joubran (oud), Wissam Joubran (oud), Adnan Joubran (oud), Youssef Hbeisch (percussions)
Trois frères palestiniens de Nazareth, Samir, Wissan et Adnan, sont joueurs de oud, luth oriental né en Irak, il y a cinq mille ans. Héritiers d’une dynastie de luthiers remontant à quatre générations, ils forment le Trio Joubran. La fratrie a fait de cet instrument un savoir, une passion, une vie. Au fil d’une décennie, le Trio s’est imposé sur l’échiquier des musiques du monde et jouit d’une reconnaissance mondiale, du Carnegie Hall à l’Olympia. Avec Asfâr (voyage, en langue arabe), dernier album paru, l’excellent Youssef Hbeisch aux percussions vient ponctuer de ses rythmes les envolées des trois frères virtuoses. Une autre voix pour porter les couleurs de la Palestine et l’inscrire au concert des nations. Le public valdoisien les avait déjà ovationnés en 2013, nous nous félicitons qu’ils aient répondu avec enthousiasme à cette nouvelle invitation du festival.
12 décembre Les 3F, Musica Callada
Osny, avec François Couturier (piano), François Mechali (contrebasse), François Laizeau (batterie)
Il y a quelques années au travers d’un opus "Correspondances" estampillé "choc" du magazine Jazzman, Les 3F entreprennent de mettre en lumière et en résonance la musique du génial compositeur de l’ombre et pianiste catalan, Federico Mompou, en trio. Compagnons de route de longue date, l’improvisation au centre de leur travail, nourris d'histoire de la musique classique, élégants et sobres, Les 3F répondent à toute l’exigence de cette musique. L’occasion pour nous de redécouvrir un univers sonore rare, d’en apprécier la grâce.
13 décembre Alex Ohen
Vauréal, avec Alex Ohen (voix), Anthony Amar (guitare), Hugo Fourlin (claviers), Paul Herry-Pasmanian (contrebasse), Romain Chenard (batterie)
Pianiste classique de formation, Alex Ohen a forgé son parcours artistique entre la rigueur de la musique classique et le groove de sa voix soul. La plume poétique et aiguisée, elle sait lancer des pics tout en douceur grâce à sa voix envoûtante. La musique aux sonorités soul & jazz avec une pincée de touche électro est totalement dans l’air du temps.
13 décembre Gogo Penguin
Vauréal, avec Chris Illingworth (piano), Nick Blacka (basse), Rob Turner (batterie)
Si l'instrumentation est celle de l'archétype du trio avec piano, avec des idées mélodiques, harmoniques et structurales influencées par le jazz et la musique classique, les rythmes, eux, viennent des marges de l'électro. De cette rencontre entre opposés est né un son acoustique-électro unique et terriblement excitant, une fascinante palette d'une grande richesse émotionnelle. Une musique ardente emplie de sonorités audacieuses dont le label Blue Note va s’emparer sous peu !.
24 janvier 2016 Diversion
Marines, avec Anne Chauveau, Solène Chevalier, Clio Erte, Romain Malan, Juliette Serrad, Zoé Saubat (violoncelle)
Fondé en 2012, Diversion est un ensemble de violoncelles animé par l’envie de faire partager leur passion de jouer un répertoire composé de différents styles de musique. Issus d’Ecoles prestigieuses, les six musiciens offrent une interprétation innovante de reprises de célèbres chansons pop (M, Muse, Radiohead, Amy Winehouse, Britney Spears…), de génériques séries TV & bandes originales de films (Mission Impossible, Chapeau Melon et bottes de cuir, James Bond…). Un régal, tout simplement.