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Pontoise, avec Eve Risser : piano, claviers, flûtes, Antonin-Tri Hoang : saxophone, Sakina Abdou : saxophone, Grégoire Tirtiaux : saxophone, guembri, Nils Ostendorf : trompette, Matthias Müller : trombone, Fanny Lasfargues : basse électro-acoustique, Emmanuel Scarpa : batterie, Naïny Diabaté : bolon, chant, Lala Diallo : djembé, Fatouma Maïga : guitare, Bintou Koïta : dundun, Wassa Kouyaté : kora, clavier, Oumou Koïta : calebasse, Benin Coulibaly : chant, kamélé ngoni
Après son White Desert Orchestra, projet musical inspiré par les Canyons du Sud-Ouest Américain, la pianiste et compositrice Eve Risser dont on connaît les capacités d’invention, son goût pour les musiques improvisées et les musiques de tradition orale, avait envie de commencer un travail avec les musiques d’Afrique. A la faveur de sa résidence à la Nouvelle scène nationale, du festival et le concours d’Africolor, la compositrice se rend à Bamako au Mali pour s’immerger dans la musique de griots, sorte de bardes dépositaires de la tradition orale, ressentir au plus près l’esprit de la musique africaine jusqu’à imprégner son orchestre de cette terre rouge de la latérite, désormais nommé le Red Desert Orchestra. Une épopée en plusieurs actes est actuellement à l’oeuvre, avec ce premier temps KOGOBA BASIGUI (force, équilibre en Bambara) consacré à sa rencontre avec la diva malienne Naïny Diabaté, elle-même à la tête d’un ensemble de six femmes musiciennes, le Kaladjula Band. Une inspiration supplémentaire pour Eve Risser, à mettre en lumière cet ensemble malien féminin, lui dédier plusieurs pièces du répertoire et l’inviter sur la Nouvelle scène nationale, accompagné en final par un choeur valdoisien de plus de cent personnes, véritables « hauts parleurs humains ». Deux soirées intenses en terre inconnue, des plus exceptionnelles. |