Jazz Au Phare 2013

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Sur cet album venez découvrir les photos de la 4ème édition du festival Jazz au Phare, du 18 au 21 août 2013, au pied du Phare des Baleines sur l'ile de Ré.

Les photos sont présentées par artiste. Les thèmes transversaux (le site, le "off") sont regroupés en tête de l'album.

Si vous souhaitez obtenir des clichés issus de ce reportage, n'hésitez pas à me contacter.

Les textes reproduits sur cette page le sont avec l'accord de l'Association Jazz Au Phare et sont issus du site Jazzauphare.com .

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Les thèmes transversaux sur les 3 jours au Phare des Baleines
Le "off" : l'organisation, les bénévoles, les artistes, etc
Vues générales du Site du Phare et du public
Les concerts sur la scène du Phare et à la Maline
Blue Note Story
La Maline, avec José Caparros (trompette), Jean-Michel Proust (saxo ténor), Ahmet Gulbay (piano), Cédric Caillaud (contrebasse), François Laudet (batterie)
Les tubes et les musiciens qui ont fait l’histoire du label Blue Note, racontés par Jean‐Michel Proust, avec les images qui ont fait la légende du plus célèbre des labels de jazz,et interprétés par le BLUE NOTE 5TET.
Audrey et les Faces B
Scène du Phare, avec Audrey Joumas (vocal), Philippe Juhel (guitare et harmonica), Pascal Denis (piano), Eric Sansiquet(contrebasse), Jérôme Bellicaud (batterie)
Audrey est un sacré personnage, elle a totalement conquis jury et public l’année dernière lors du concours jeunes talents qu’elle et son groupe ont remporté haut la main. Audrey a tout pour elle, une voix à la Janis Joplin et une personnalité à la Etta James, pour sa truculence, son sens du blues, son sens de l’humour et de la dramaturgie. C’est elle et son groupe qui ont l’honneur d’inaugurer la grande scène cette année. Un concert très attendu !
Le Trio Rosenberg invite Sanseverino
Scène du Phare, avec Stéphane Sanseverino (vocal et guitares), Stochelo Rosenberg (guitare lead), Nous’che Rosenberg (guitare), Nonnie Rosenberg (contrebasse)
Le Trio Rosenberg est constitué de deux frères à la section rythmique, Nous’che et Nonnie et leur cousin, l’extraordinaire soliste Stochelo, manouches Sinti de Hollande. Ces trois musiciens symbolisent la quintessence du jazz manouche dans la tradition du grand Django Reinhardt et de Stéphane Grappelli avec lequel ils ont d'ailleurs joué et enregistré, et qui les a adoubés comme ses favoris parmi tous les représentants de ce style si particulier. Les voici à la rencontre d’un « fou chantant » qui a été déterminant dans le renouveau de la vogue manouche en France au début des années 2000. Stéphane Sanseverino et ses chansons entraînantes pleines d'humour décalé a le don de faire swinguer tous les publics. À 20 ans, Sanseverino veut devenir comédien. Sa guitare n'est jamais très loin. Il écoute alternativement Django Reinhardt, Jimi Hendrix, Bérurier Noir, la musique de l'Est, AC/DC et de la musette. Sa musique, son énergie, son humour, son talent font ravage partout où il passe. L’entendre avec les Rosenberg est un Must, un grand moment de musique !
Paris Cuban Project
Scène du Phare, avec Ahmet Gulbay (piano), José Caparros (trompette), Irving Acao (saxo ténor), Felipe Cabrera (contrebasse), Mourad Benhammou (batterie)
Si la chanteuse Patricia Bonner est une incontournable de notre festival, Ahmet Gulbay en est le fil rouge. Son ouverture d’esprit à toutes les aventures, son énergie, son humour, son talent nous réjouissent sans jamais nous lasser car il a le don de se renouveler. Cette année, il se produit avec son PARIS CUBAN PROJECT avec lequel il a signé un magnifique album sorti cette année. Une musique joyeuse, festive, très latine comme son nom l’indique et qui s’appuie sur quelques‐uns des meilleurs musiciens cubains vivant à Paris, les extraordinaires Irving Acao au saxophone alto, Felipe Cabrera à la basse et Lukmil Perez Herrera à la batterie. Il était normal de programmer cette équipe hors normes en première partie de Maraca’s Salsa & Latin Jazz pour notre grande soirée Cuban Fire sur la grande scène le mardi 20. Vivre leur musique sur scène ou en cabaret (les 19 ou 21) n’a pas la même saveur. Que préférerez‐vous? L’intimité et la proximité d’un club ou la fascination et l’énergie de la foule pour une musique dynamique à souhait? Nous, les deux !
Maraca's Salsa & Latin Jazz
Scène du Phare, avec Orlando « Maraca » Valle (flûte), Pablo Reyes et Eduardo Martinez (trompette), Andrés Perez (saxophone), Alain Stivens et Alexei « El Nené » Sanchez (vocal), Andy Rubal (piano), Teddys Fuentes (basse), Rafael Aliente (percussions), Eduardo Ramos (batterie)
L’orchestre national de jazz cubain, l’extraordinaire IRAKERE, a produit de nombreux solistes qui, aujourd’hui, font rayonner la virtuosité, l’invention et l’énergie cubaine de par le monde entier. Né à La Havane, d’une famille de musiciens, Maraca intègre IRAKERE en 1988 où il se démarque en tant que flûtiste, claviériste et arrangeur. À la tête de différents projets musicaux, il a joué dans plus de 40 pays, dans les festivals de jazz les plus importants dans le monde (Aspen, Montreux, Montréal, Vancouver, Istanbul, North Sea, Paris, Nice, Marciac, Lugano, Antibes‐Juan‐les‐Pins) et aujourd’hui, Jazz Au Phare, qui lui consacre une soirée dédié à la musique de son, une soirée "Cuban Fire". Gageons que cet orchestre saura "mettre le feu" à la scène du Phare.
Véronique Hermann Sambin
Scène du Phare, avec Véronique Hermann Sambin (vocal), Xavier Richardeau (saxo), Tony Tixier (piano), Jean-Philippe Bordier (guitare), Régis Thérèse (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)
Véronique Hermann Sambin est sans doute l'une des plus talentueuses compositrices et chanteuses caribéennes du moment. Servies par une voix sûre, souple, chaude et bien timbrée, ses chansons emmènent le public vers des territoires inclassables entre le jazz et les musiques caribéennes. Sur scène, la chanteuse est soutenue par un quintet métissé où, en dehors de l'arrangeur Xavier Richardeau, se distingue particulièrement le jeune et brillant pianiste d'origine martiniquaise, Tony Tixier. Un concert qui devrait combler les amateurs de belles mélodies et de textes subtils. On se laissera irrésistiblement envoûter par sa voix et son style privilégiant toujours la sobriété à l’épanchement.
Manu Katché
Scène du Phare, "Queens Of Blues", avec Manu Katché (batterie), Luca Aquino (trompette), Tore Brunborg (saxo), Jim Watson (piano et org Hammond B3)
Manu Katché est l'une des grandes pointures internationales du jazz français, depuis trente ans, l’un des batteurs les plus sollicités au monde. Il doit l’explosion de sa carrière à Peter Gabriel qui lui demande de tenir la batterie pour l’album « So ». Salué, récompensé, autant comme musicien exceptionnel que compositeur de talent, il ne renonce jamais pour autant à ses premières amours : le jazz. En témoigne la création de son groupe « Manu Katché Tendances » en 2004, avec lequel il entreprend des tournées internationales, enregistre avec le saxophoniste norvégien Jan Garbarek « Neighborough » (ECM Records) puis enchaîne avec « Playground » en 2007 et « Third Round » en 2010. Le tout dernier opus de Manu, intitulé tout simplement « Manu Katché » voit le jour le 29 octobre 2012 (ECM/Universal bien sûr). C’est cette formation que nous vous présentons ce soir.
Les concerts au Théâtre de Verdure et dans les cafés
New Rochelle Jazz Band
avec Olivier Jeudy (saxophone), Robin Guy (trombone), Jacques Gouloumés (trompette), Thierry Bouyer (banjo), Michel Delage (soubassophone), Richard Gouloumés (washbord et batterie)
C’est la formation emblématique du jazz traditionnel à La Rochelle, en Aunis, et dans un rayon substantiel autour de ces pôles. Qui ne connaît pas l’incontournable NEW ROCHELLE JAZZ BAND ? Cette renommée du NRJB devait beaucoup à son leader charismatique, José Cando. Un jour d’octobre 2009, l’ami Pierrot est parti rejoindre Sidney, Satchmo, Duke et bien d’autres au panthéon des jazzmen. Mais le NRJB poursuit sa route. The show must go on ! C’est Olivier Jeudy au saxo soprano, qui a eu le redoutable honneur de succéder à José Cando. Voici l’occasion de vibrer, de marquer le tempo, d’avoir envie de danser, vous les croiserez en ville, au marché et ce sont eux qui, chaque soir, tel le flûtiste de la légende, auront à coeur de vous emmener des restaurants à la scène du Phare qu’ils égaieront avant la première partie.
Patricia Bonner & Blue Note Story
avec Patricia Bonner (chant), Fabien Mary (trompette), Jean‐Michel Proust (saxo ténor), Pierre Christophe (piano),Cédric Caillaud (contrebasse), François Laudet (batterie)
Patricia Bonner est un peu la mascotte de Jazz Au Phare. Chaque année, avec émotion, swing et humour, elle enchante les spectateurs de notre festival. L’année dernière, son disque « PATRICIA BONNER & TROMBONES » dont elle nous avait présenté la musique en avant‐première, en ouverture du concert de Stacey Kent en 2011, s’est vu placer en tête des écoutes du site Deezer, entre Miles Davis et Nina Simone. C’est dire la fascination que sa voix légèrement voilée, suscite, au service d’un répertoire de standards finement sélectionnés et toujours renouvelés. Un bonheur !
Paris Paname
avec Gilles Cunin (guitare), André Jorro (guitare), Patrick Manet (contrebasse), Mathias Guerry (violon)
Ce quartet de musiciens rochelais évolue sur la scène régionale depuis dix ans et colore son jazz manouche de chansons swing. Après un premier album en trio en 2003, Un air de Paname, un nouveau disque est désormais disponible, LR Swing. Fidèle à l'esprit du groupe, il fait la part belle à la chanson française qui « balance » (Vian, Brel, Trénet), à la musique de Django Reinhardt (Stompin At Decca) et présente aussi des compositions originales. PARIS PANAME offre un spectacle « tout cordes » accueillant sur scène Mathias Guerry au violon . On est séduit par la complicité de ces musiciens sur scène, par leur plaisir à partager cette musique conviviale avec le public. Entre bonne humeur et bon humour, Django côtoie Boris Vian, et parfois même Mozart... Pour le meilleur et pour le swing !
Xavier Richardeau 5tet
avec Xavier Richardeau (saxophone baryton), Jean‐Philippe Bordier (guitare), Tony Tixier (piano), Régis Thérèse (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)
Xavier Richardeau est tout simplement le meilleur saxophoniste baryton de notre hexagone. Son sens du swing, de la mélodie, des harmonies en ont tout d’abord fait l’un des meilleurs disciples de Gerry Mulligan et Pepper Adams avant qu’il ne trouve sa propre voie, qui n’est pas sans rappeler, à certains égards, un autre saxophoniste baryton, Serge Chaloff. C’est dire l’émotion qui se dégage de son jeu, le souffle long, la sonorité travaillée, sculptée. Son quintet constitué du fidèle Jean‐Philippe Bordier, guitariste trop rarement mis en valeur, et de trois jeunes solistes à la rythmique, parmi les plus enthousiasmants du moment. Cet orchestre sera à n’en pas douter l’une des attractions majeures de cette édition 2013.
Swingin' Tenors
avec René Gervat (saxo ténor), Jean‐Michel Proust (saxo ténor), Pierre Christophe (piano), Cédric Caillaud (contrebasse), François Laudet (batterie)
En invitant le saxophoniste René Gervat, notre rythmique maison 2013 (Pierre Christophe, Cédric Caillaud et François Laudet) présente le line up complet du disque Swingin’ Tenors qui sortira dans quelques semaines. Il s’agit d’un chase ténor‐ténor, un quintet à la Johnny Griffin / Eddy Davis ou Gene Ammons / Dexter Gordon. Il ne s’agit pas d’une bataille sax contre sax ni même d’un duel mais d’une confrontation amicale de solistes “gros chats“ venus se frotter musicalement pour le plaisir, l’émotion et la bonne humeur. Le répertoire est constitué des grands standards de Broadway (Cheek To Cheek, What Is This Thing Called Love, Pick Yourself Up, Blue Skies, Just You Just Me, Broadway), des plus belles balades du jazz (Georgia On My Mind, Begin The Beguin, Poinciana) et de quelques hits du blues et du rythm’n blues (Night Train, Harlem Nocturne).
Pascal Combeau 4tet
avec Emmanuel Pelletier (saxophone), Antoine Hervier (piano), Pascal Combeau (contrebasse), Maxime Legrand (batterie)
Né dans une famille où la musique a une grande place, Pascal Combeau grandit au swing des émissions de jazz de Jean‐Christophe Averty. Son père, accordéoniste et batteur, lui donne très tôt le goût de la musique. Il l’inscrit, dès l’âge de six ans, à la classe de clarinette du conservatoire de Rochefort/mer où il sera un brillant élève. C’est tout naturellement que le jazz le fascinera, et qu’à l’écoute du célèbre et merveilleux Ray Brown, la contrebasse deviendra son instrument de prédilection. Le quartet de Pascal Combeau s’oriente vers une esthétique bop & blues. Naviguant entre standards et compositions, c’est avec beaucoup de sensibilité et de mesure que le groupe laisse parler son amour de la mélodie et du standard. Dès les premières notes, on entend la réelle complicité qui unit ces quatre musiciens de talent, résultat de la participation commune à des projets allant du duo au big band.
Alain Mayeras Trio
avec Sacha Mars (chant), Carl Schlosser (saxo ténor et flûte), Alain Mayeras (piano), Pascal Combeau (contrebasse), Guillaume Nouaux (batterie)
Pianiste issu de formation classique, Alain Mayeras étudie le Jazz dès 1971 et travaille pendant 4 ans avec le pianiste américain Richie Beirach. Compositeur et arrangeur, il obtiendra le Premier Prix d’orchestre au concours national de jazz de la Défense 1987. Il a joué sur de nombreux festivals de Jazz (Montreux, Montréal, Marciac, Samois, Jazz en Touraine, Banlieues Bleues, Nancy Jazz Pulsations, Grenoble, New Morning, Bruxelles, …). Pour cette soirée sous le phare des Baleines, il a fait appel au saxophoniste et flûtiste Carl Shlosser (qu’on a pu entendre auprès des Stéphane Grappelli, Michel Petrucciani, Dee Dee Bridgewater, Ray Charles, Claude Bolling… Un talent, un son, une impétuosité à nul autre pareil) et à la chanteuse Sacha Mars de rejoindre son excellent trio. À ne manquer sous aucun prétexte !
Sylvia Howard & Blue Note Story
avec Sylvia Howard (chant), Fabien Mary (trompette), Jean‐Michel Proust (saxo ténor), Pierre Christophe (piano), Cedric Caillaud (contrebasse), François Laudet (batterie)
Sylvia Howard fait partie de ces chanteuses qui vous envoûtent d’emblée. Cette belle noire américaine, au charisme certain semble totalement habitée, comme mue par un fluide énergétique incroyable et ce, dès le premier regard. Inspirée par Shirley Horn, Carmen Mc Rae, Sarah Vaughan et Dinah Washington depuis son plus jeune âge à Indianapolis, puis nourrie des influences les plus diverses, elle s'est appropriée les standards de jazz, blues et gospel à travers le prisme de son humour et de sa vitalité. Avoir Sylvia Howard au programme, c’est l’assurance d’une grande et belle soirée, dédiée aux grands standards et au swing. Une présence électrisante !