Jazz Au Phare 2014

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Sur cet album venez découvrir les photos de la 5ème édition du festival Jazz au Phare, du 16 au 20 août 2014, au pied du Phare des Baleines sur l'ile de Ré.

Les photos sont présentées par artiste, avec priorité sur les concerts de la Scène du Phare.
Les thèmes transversaux (le "off", les bénévoles, le public, le site) sont regroupés en fin de l'album.

Si vous souhaitez obtenir des clichés issus de ce reportage, n'hésitez pas à me contacter.

Les textes reproduits sur cette page le sont avec l'accord de l'Association Jazz Au Phare et sont issus du site Jazzauphare.com .

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Les concerts sur la scène du Phare
Massaliazz
Scène du Phare, avec Olivier Témime (saxophone ténor), Michel Zenino (contrebasse), Jean-Pierre Arnaud (batterie)
Les concerts de MASSALIAZZ portent lʼempreinte de Sonny Rollins, artiste mythique auquel ils se réfèrent dans des improvisations débridées et des rythmes endiablés au service dʼun répertoire surprenant (Félicie aussi, Adieu Venise provençale, Cane Canebière, etc.), celui des mélodies populaires du patrimoine de la ville de Marseille dont sont originaires les trois protagonistes. Michel Zenino, Olivier Temime et Jean-Pierre Arnaud nous livrent une musique à nulle autre pareille, constellée de swing, dʼhumour, de malice et de gaité.
Earth Wind & Fire Experience Feat. Al McKay
Scène du Phare, avec Al McKay (guitare)
Quarante ans de carrière, une vingtaine d'albums et autant de tubes... Le mythique groupe EARTH WIND AND FIRE Expérience Feat. Al McKay inaugure cette cinquième édition de Jazz Au Phare. Si dans lʼinconscient collectif, EARTH WIND AND FIRE demeure éternellement associé au triomphal disco-funk de la fin des années 1970, la formation, initiée en 1969 à Chicago, ne saurait aussi facilement se résumer. Leur arme secrète, un savant mélange dʼharmonies vocales héritées de la Tamla Motown, un groove aussi rigoureux que celui des J.Bʼs de James Brown, un sens inégalable de la fusion soul funk. Au final, EARTH WIND AND FIRE sʼest toujours distingué par sa fascinante faculté à embrasser pop, soul, blues, rockʼnʼroll, psychédélisme, jazz ou héritage africain au service
dʼune vision toute à la fois cosmique et spirituelle… Jazz Au Phare sʼilluminera au son des Sing A Song, Getaway, Got To Get You Into My Life, September, Boogie Wonderland, After The Love Has Gone, … Un seul mot dʼordre pour ouvrir ce festival : Letʼs Groove !
René Urtreger Quintet
Scène du Phare, avec René Urtreger (piano), Sylvain Gontard (trompette), Hervé Meschinet (sax alto & flûte), Eric Dervieu (batterie), Yves Torchinsky (contrebasse)
Disciple et ami de Bud Powell - auquel il consacra son premier disque en 1954 - il fut lʼaccompagnateur de Miles Davis fin des années 50 – il joue dans la musique du film de Louis Malle, Ascenseur pour lʼéchafaud. Il fut le soliste demandé par tous les américains de passage à Paris : Lester Young, Don Byas, Stan Getz, Stéphane Grappelli, Chet Baker, etc. Dans les années 70 - certains nʼont pas hésité à le qualifier dʼicône du jazz français - il enregistre avec Dizzy Gillespie, Sonny Stitt et sʼentoure dès les années 80 des générations montantes : Eric Le Lann, Sylvain Beuf, Hervé Meschinet, Stéphane Belmondo, etc.
Dee Dee Bridge Water
Scène du Phare, avec Dee Dee Bridgewater (vocals), Michael King (keys), Kassa Overall (drums), Theo Croker (trompette), Irwin Hall (sax et flûte), Eric Wheeler (contrebasse)
Héritière dʼElla Fitzgerald à laquelle elle a consacré un disque (Dear Ella en 1997), de Billie Holiday quʼelle a incarnée sur scène (dans Lady Day) et rendu hommage dans son dernier CD (Eleanora Fagan : to Billie with Love from Dee Dee), cʼest de Sarah Vaughan dont Dee Dee Bridgewater se rapproche sans doute le plus. Née Denise Garrett le 27 mai 1950 à Memphis, Dee Dee Bridgewater débute dans l'orchestre de son père, le trompettiste Matthew Garrett. Elle doit son nom à son premier mari Cecil Bridgewater, trompettiste d'Horace Silver, qu'elle épouse en 1970. On la croise ensuite aux côtés des plus grands, Thad Jones / Mel Lewis, Max Roach, Dizzy Gillespie, Dexter Gordon, Sonny Rollins… En 1984, sa participation à la revue Sophisticated Lady, tirée de l'oeuvre de Duke Ellington, lʼamène en tournée en Europe et à Paris. En 1989, elle devient, grâce à son duo avec Ray Charles, une star internationale… son timbre de voix, son swing, son allant, son sens de lʼimprovisation, son énergie ont fait de Dee Dee Bridgewater lʼune des plus grandes interprètes du jazz et une véritable diva.
Armel Amiot / Jean-Michel Proust Organ 4Tet « Flying Home »
Scène du Phare, avec Jean-Michel Proust (sax ténor), Armel Amiot (guitare), Oscar Marchioni (Hammond B3), François Laudet (batterie), Patricia Bonner (chant)
Flying Home est un succès emblématique de l'histoire du jazz des années 40. Le titre va, à lui seul, définir toute l'esthétique des saxophonistes du rhythm'n blues et du rock'n roll naissant mais aussi de celle des saxophonistes proches du blues et du gospel qui marqueront à jamais le jazz des années 50, 60 et 70. Le répertoire du groupe est donc un hommage au père de Flying Home : Illinois Jacquet et, de manière plus large , à ses disciples : Arnett Cobb, Jimmy Forrest, Red Prysock, Stanley Turrentine, Gene Ammons … Appelés par la suite, les « ténors texans », ces saxophonistes se caractérisent par un gros son de saxophone, un swing ravageur, un sens de la mélodie, de la ballade et du blues, à nuls autres pareils.
Avishai Cohen Trio
Scène du Phare, avec Avishai Cohen (contrebasse & vocal), Nitai Hershkovits (piano), Daniel Dor (batterie)
Bassiste et contrebassiste de jazz , auteur et compositeur prolifique, arrangeur, chanteur émouvant et figure charismatique, Avishai Cohen est une star ! Son histoire est jalonnée de noms prestigieux, à commencer par Chick Corea qui a découvert ce bassiste assez intrigant. Puis on le retrouve auprès de Bobby McFerrin et dʼHerbie Hancock. Le succès phénoménal de son trio en a fait aujourdʼhui le leader charismatique de cette école israélienne de jazz, révélée à New York, et reconnue dans le monde entier. Constitué juste dʼune contrebasse, dʼun piano et dʼune batterie, son trio a lʼénergie dʼun groupe de rock, allant parfois jusquʼà la frénésie. A dʼautres moments, il se fait caressant… Le secret de ce succès : un amour inconsidéré pour la mélodie, un chant profond qui sʼappuie sur les mélopées antiques israéliennes et mêle habilement musique classique, world beats, reggae, influences latines, electro et jazz acoustique. Un alliage qui influence les jeunes générations dʼaujourdʼhui.
Matthieu Boré
Scène du Phare, avec Matthieu Boré (piano & vocal), Tony Match (batterie), Stephen Harrison (contrebasse)
Musicien éclectique, le pianiste et chanteur Matthieu Boré aborde le rock et le trip-hop en montant différents groupes avant de trouver son style de crooner jazz dans lʼalbum Sometimes On My Own en 2007. Il devient alors lʼun des chouchous de TSF jazz et commence à se produire sur les scènes des plus grands festivals. En 2009, FriZZante !! capte lʼattention avec des reprises et des compositions personnelles. Lʼalbum est enregistré en Italie avec le concours de Ferrucio Spinetti (Musica Nuda), Francesco Petreni et le GnuQuartet. Sur scène, Matthieu Boré propose un répertoire dans un style Nouvelle Orléans, il interprète des classiques de The Neville Brothers, The Meters ou Professor Longhair et des titres dans la veine de Dr John ou Allen Toussaint pour un show "Walking to New Orleans".
Thomas Dutronc
Scène du Phare, avec Thomas Dutronc (vocal & guitare), Jérôme Ciosi (guitare, basse, choeurs), David Chion (guitare, contrebasse, choeurs) et Angelo Debarre (guitare)
Musicien dans lʼâme, excellent guitariste, fou de Django Reinhardt au point de devenir, en 2002, lʼaccompagnateur dʼun des plus grands solistes manouches, Biréli Lagrène, Thomas Dutronc approfondit sa passion pour la musique dans des spectacles où il mêle habilement guitare et chansons. Ses deux premiers albums ont été dʼénormes succès. Comme un manouche sans guitare puis Silence on tourne, on tourne en rond seront amplement salués par la profession (Victoire de la musique en 2008 et 2009). Cet été, Thomas Dutronc se promène de festivals en festivals avec un orchestre acoustique manouche dans lequel il se plait à chanter ses chansons. Un subtil répertoire et beaucoup de plaisir à partager avec un public sous le charme.
Les concerts au Théâtre de Verdure et dans les cafés
Rudy Bonin Trio
avec Rudy Bonin (batterie), François Penot (clarinette), Olivier Leveau (piano)
Le batteur rochefortais est un leader et un compositeur remarquable. Le voici à la tête dʼun trio à la formule peu courante : clarinette, orgue Hammond et batterie. Un mélange subtil qui permet toutes les audaces au service dʼun répertoire de standards et de compositions personnelles. La clarinette légère et véloce de François Penot trouve dans les sonorités et le jeu nuancé dʼOlivier Leveau lʼinspiration nécessaire à cet exercice, réussi et propulsé par le swing sans concession de Rudy Bonin.
Patricia Bonner Quintet
avec Patricia Bonner (chant), Jean-Michel Proust (saxophone ténor), Ahmet Gulbay (piano), Cédric Caillaud (contrebasse), François Laudet (batterie)
Le festival ayant renouvelé totalement ses orchestres, ce quintet - réuni par Patricia Bonner. la mascotte de Jazz Au Phare depuis la première édition - regroupe les musiciens emblématiques des éditions précédentes. Ils reviennent avec trois associations totalement différentes Chaque année, Patricia charme le public avec sa voix légèrement voilée, délicieusement troublante, son swing et son humour. Elle nous présentera - en avant-première de son prochain album - son nouveau répertoire.
Ahmet Gulbay Quintet
avec Patricia Bonner (chant), Jean-Michel Proust (saxophone ténor), Ahmet Gulbay (piano), Cédric Caillaud (contrebasse), François Laudet (batterie)
Ce pianiste, ami du parrain de Jazz Au Phare, le réalisateur Jean Becker, est sans aucun doute le fil rouge de notre festival depuis sa création. Son énergie, sa capacité à « lever » les salles, à enthousiasmer son public est tout simplement phénoménale. La musique d’Ahmet Gülbay, héritée des Oscar Peterson, Monty Alexander, Horace Silver et Milt Buckner est d’une efficacité sans faille. Propulsé par la contrebasse de Cedric Caillaud et la batterie de François Laudet, le trio rythmique formé par ce brelan d’as met le feu aux poudres. Un écrin idéal pour tout invité. Patricia Bonner et Jean-Michel Proust sont aux premières loges.
Orpheon Celesta
avec Emmanuel Hussenot (saxophone alto, flûte à bec, trompinette, vocal…), Christian Ponard (banjo, guitare, cornet à pistons, vocal…), Patrick Perrin (soubassophone, percussions, vocal…), Romain Ponard (percussions, claviers, vocal…)
LʼOrpheon Celesta est un des orchestres les plus réjouissants quʼil nous soit donné dʼentendre. Un orchestre à sketchs dans la grande tradition des grands orchestres des années 20 et 30, sauf quʼils ne sont… que quatre ! Les concerts du « plus petit big band du monde » sont de réels moments de jubilation festive et farfelue. Leurs spectacles sont bourrés de trouvailles créatives, loufoques, poétiques, leur swing est irrésistible… A déguster sans modération !
La planche à laver
avec Armel Amiot (banjo), Michel Cousin (batterie), Sébastien Vallet (saxophone basse), Gilles Veron (clarinette)
La planche à laver de nos grands-mères est aussi un merveilleux instrument à percussions qui se joue avec un dé à coudre au bout de chaque doigt. La planche à laver est aussi le nom de ce groupe normand qui joue de la musique cajun, la vraie, celle de la Nouvelle Orleans où nos quatre lascars ont déjà enregistré. On savoure un cocktail façon créole : jazz « arhumatisé », blues bourbon, fruit de la passion… Une musique gorgée de soleil et de rythmes chaloupés.
Thomas Mayeras Trio
avec Thomas Mayeras (piano), Julien Daude (contrebasse), Germain Cornet (batterie)
Lauréat de notre concours Jeunes Talents Régionaux 2013, voici le trio qui avait enchanté le jury. « Le son de groupe du trio impressionne... Musicalité, maturité, cohésion et plaisir de jouer sont au rendez-vous… » Né d ʼune rencontre fructueuse il y a 3 ans, le Thomas Mayeras Trio sʼinscrit dans le respect de la tradition du Jazz en proposant des compositions originales et des versions réarrangées. Rappelons que ce trio dʼas a remporté en 2013, coup sur coup, les tremplins de Jazz Au Phare, Cénac Jazz 360 et Pour le Jazz de Lille.
Eric Luter Quintet
avec Eric Luter (trompette), Cyril Guyot (saxophone), Philippe « Zébulon » Nicolas (piano), Sébastien Girard (contrebasse), Alban Mourgues (batterie)
Trompettiste, crooner, le fils de Claude Luter sʼest fait un prénom dans le jazz de style New Orleans. Une personnalité attachante, un humour fin, Eric Luter, à la trompette, s ʼinspire de trompettistes tel que Tommy Ladnier, Mugsy Spanier et Bill Coleman et chante dans un style à michemin entre Louis Armstrong et Nat King Cole.
Suzie & The Nice Fellows
avec Suzie Blackstone (vocal & lead), Matthieu Boré (vocal & piano), Stan Noubard Pacha (guitare), Peter Giron (contrebasse), Tony Match (batterie)
Chanteuse d’originaire anglaise, du Norfolk, Suzie Blackstone que l’on a connu dans un premier temps patronne d’un bistrot parisien, se produisait volontiers le soir dans un répertoire de chansons réalistes et de boléros. Son groupe, désormais baptisé Suzie & The Nice Fellows, se consacre au swing et au rock’n roll et nous permet de retrouver entre autres Matthieu Boré à la guitare et au chant, Suzie Blackstone, quand à elle, chante tout en s’accompagnant debout, aux balais, sur une caisse claire.
Christophe Dunglas & Mulligan Vocal
avec Christophe Dunglas (vocal & lead), Muriel Dehouck (vocal), Fabien Mary (trompette), Patrick Bocquel (saxophone baryton), Stéphane Audard (guitare), Michel Rosciglione (contrebasse), Hidéhiko Kan (batterie)
Souvenez vous, le Gerry Mulligan Quartet : une trompette, un sax baryton, Chet Baker rencontre Gerry Mulligan à Los Angeles au Haig. Un dialogue complice naît dans un contrepoint improvisé. Comme le fit Mimi Perrin dans les années 60 avec les Double Six, Christophe Dunglas transforme cet échange instrumental en babil vocal, posant ses mots sur les chorus d’origine du célèbre quartet. Il nous raconte avec sa complice Muriel Dehouck, le parcours amoureux d’un couple depuis le premier regard jusqu’au dernier au revoir, avec humour, sensibilité et swing.
Emett Brown Project
avec Alexandre Chaigniau (saxophones & composition), Jules Michel (claviers & composition), Sonia Konate (guitare), Antoine Soret (batterie)
Lors de l’édition 2013 de Jazz Au Phare, le groupe Emett Brown Project participe au concours jeunes talents régionaux. Ce ne sont pas eux qui gagnent, mais l’enthousiasme du jury pour ce groupe inventif et moderne fait qu’on les retrouve cette année dans la programmation. Leur musique est aux confins du jazz, entre punk jazz et hard groove, ce quartet concocte un son qui lui est propre.
New Rochelle Jazz Band
avec Olivier Jeudy (saxophone), Robin Guy (trombone), Jacques Gouloumés (trompette), Thierry Bouyer (banjo), Michel Delage (soubassophone), Richard Gouloumés (washbord et batterie)
Pour nous avoir conquis, Thierry Bouyer et le New Rochelle Jazz Band reviennent pour la seconde année consécutive. Le nombre de manifestations festives auxquelles ils ont participé depuis une trentaine d’années est tout simplement impressionnant.Leur renommée devait beaucoup à leur leader charismatique, José Cando. Un jour d’octobre 2009, l’ami Pierrot est parti rejoindre Sidney, Satchmo, Duke et bien d’autres au panthéon des jazzmen. Mais le NRJB poursuit sa route. The show must go on !
C’est Olivier Jeudy au saxo soprano, qui a eu le redoutable honneur de succéder à José Cando.
Vous les croiserez en ville, au marché et ce sont eux qui, chaque soir, tel le flûtiste de la légende, auront à cœur de vous emmener des restaurants à la scène du Phare qu’ils égaieront avant la première partie.
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