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Les concerts en soirée sur la scène du Phare |
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Obradovic-Tixier Duo
Avec David Tixier : piano, voix, claviers, Lada Obradovic : batterie, voix, percussions
Lauréat 2018 de notre concours « Jazz au Phare Révélations », les voici, un an plus tard, sur la grande scène du festival, en première partie d’une des plus grandes chanteuses du monde. Nul doute que les univers que ces deux musiciens étonnants créent sur scène, sauront séduire et le public et la chanteuse. Obradovic-Tixier Duo est né de la collaboration du pianiste français David Tixier et de la batteuse croate Lada Obradovic. Ce projet original qui a vu le jour il y a quatre ans, apporte au jazz d’aujourd’hui un son nouveau et personnel. Bardé d’effets électroniques et d’une sacrée dose de talent, le duo défriche des mondes sonores inédits et poétiques. La plus belle ouverture que nous puissions rêver pour cette 10ème édition. |
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Mélody Gardot
Avec Melody Gardot : vocal, Astghik Gazhoyan : violon, Astghik Vartanyan : violon, Gohar Papayan : violon, Artyom Manukyan : violoncelle, Mitchell Long : guitare, Sam Minai : contrebasse, Charles Staab : batterie
Mélodie Gardot est sans conteste la plus grande chanteuse de jazz du moment. Sa capacité à improviser et à se renouveler semble sans limite. Chaque soir, concerts après concerts, elle joue sa vie. Victime d’un grave accident de vélo à l’âge de 17 ans, elle a retrouvé sa mémoire et s’est remise grâce à la musicothérapie. Fragilisée, on l’a découverte en France en 2006, longue chevelure blonde, lunettes de soleil sous un grand chapeau, canne à la main pour ne pas céder aux vertiges… La scène est « l’espace de ma renaissance » dit-elle, mais aussi et surtout, son terrain de jeu. « Ce que je veux voir sur scène, c’est quelqu’un qui cherche, qui affronte ses limites, qui à la fin parvient à sortir de sa zone de confort ». Gageons qu’en ouverture de sa 10ème édition, Jazz au Phare ait su trouver l’artiste qui incarne ce que ce festival revendique comme valeurs : la musicalité, l’improvisation, le charme, l’élégance, la prise de risques… Le talent à l’état pur ! |
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Steeve Laffont Quartet
Avec Steeve Laffont : guitare, Costel Nitescu : violon, Rudy Rabuffetti : guitare, Claudius Dupont : contrebasse
Ce manouche sinti, possédé par le génie de la guitare, et mettant ses pas dans ceux de Django Reinhardt, fait retour sur sa transhumance familiale. Comme chacun sait, ou pas, les gitans ont été condamnés par Dieu à errer à travers le Monde pour avoir forgé les clous qui ont servi à crucifier Jésus Christ. Cette légende, si tenace, peut expliquer à elle seule les différentes tragédies traversées par ce peuple. C’est par le langage musical que Steeve Laffont nous raconte ce voyage autour de la Méditerranée. Le titre choisi, Night in Corsica, est bien évidemment, aussi, une référence et un hommage à Dizzy Gillespie, compositeur de A night in Tunisia. |
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Christophe
Avec Christophe : piano, synthé, guitare
Mais que fait Christophe sur la scène d’un festival de jazz ? La question peut légitimement se poser mais c’est bien peu connaître le talent de ce descendant d’immigrés italiens. Le chanteur d’Aline, des Marionnettes, des Mots bleus, des Paradis perdus ou de Succès fou ne cesse de se réinventer comme le fait un soliste de jazz, remettant systématiquement son ouvrage sur le métier, provoquant des rencontres comme il vient encore de le faire avec son nouvel album sorti en mai « Intime » pour lequel il a convié, entre autres, Juliette Armanet, Eddy Mitchell, Jeanne Added, Laurent Garnier… Pour Jazz au Phare, Christophe propose un concert dans une formation inédite où, seul en scène, il réalise au piano, au synthé, comme à la guitare, des tours et des détours dans son répertoire qui couvre pas moins de 50 ans d’artisanat musical. Une « soirée intime », durant laquelle il transformera ses chansons cathédrales en miniatures inédites. Et comme Christophe a des amis - musiciens, chanteurs, comédiens - sur l’île de Ré, des invités surprises, pour des rencontres inédites, sont à prévoir pour le plus grand plaisir des festivaliers qui vivront ce soir-là, un moment vraiment unique. |
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Laurent Coulondre Trio
Avec Laurent Coulondre : piano, Jérémy Bruyère : contrebasse, Stéphane Huchard : batterie
Laurent Coulondre rend hommage à l’un des musiciens qui a le plus marqué son parcours de pianiste et de jazzman, Michel Petrucciani. A l’occasion des vingt ans de la disparition de celui qui fit comprendre au monde qu’on pouvait être français et néanmoins jazzman exceptionnel, le jeune prodige des claviers fait appel à Jérémy Bruyère, contrebasse, et Stéphane Huchard, batterie, pour faire revivre le répertoire du pianiste aux os de verre, le célèbre « géant » du piano ! |
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Lisa Ekdahl
Avec Lisa Ekdahl : vocal, Mathias Blomdahl : guitare, Milton Öhrström : claviers, Andreas Nordell : contrebasse, Ola Winkler : batterie
Comme Lisa Ekdahl n’est pas du genre envahissante, et comme elle sait subtilement se réinventer, c’est avec un plaisir intact que l’on a abordé son dernier album « More Of The Good » sorti cet hiver. Elle y a écrit 10 chansons qui prennent leur temps, ni trop, ni trop peu. Avec des textes qui ont du sens, « I’m getting thirsty for the meaningful, I’m getting tired of that stuffy stuff,… » (« J’ai soif de sens, la futilité facile me fatigue, … »), avec de la place pour toutes sortes de nuances, une joie pure et enfantine, une sensualité teintée de mysticisme, parfois aussi une mélancolie d’autant plus vraie qu’elle n’est pas ostentatoire. « La musique de Lisa Ekdahl se révèle onirique, poétique et intemporelle, jazzy avec une pincée de soul et de folk » - France Musique - Quel bonheur de l’accueillir en exclusivité cet été à Jazz au Phare. |
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Sly Johnson
Avec Sly Johnson : vocal & beat box, Laurent Coulondre : claviers, Ralph Lavital : guitare, Laurent Salzard : basse, Martin Wangermée : batterie
Sly Johnson, chanteur, beatboxeur, rappeur, instrumentiste, auteur et compositeur français, a gagné ses lettres de noblesse il y a 20 ans déjà au sein du Saïan Supa Crew avec lequel il remporte une Victoire de la Musique et deux disques d’or. Volant de ses propres ailes, le rappeur se révèle un chanteur de soul hors norme. Véritable « bête de scène », il associe ses machines à la chaleur et au son organique du clavier, des guitares, de la basse et de la batterie. S’échappe alors un groove abrasif, une musique riche au carrefour du hip hop et du funk !
Une performance irrésistible ! |
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Michel Jonasz Quartet
Avec Michel Jonasz : vocal, Jean-Yves d’Angelo : piano, Jérôme Regard : contrebasse, Manu Katché : batterie
En clôture du festival et pour se souvenir des grands bonheurs que nous ont apportés les artistes au cours de ces neuf premières éditions sur la scène du Phare des Baleines, nous avons choisi de retrouver deux artistes qui sont venus séparément au cours de cette première décennie : Michel Jonasz (en 2015) et Manu Katché (en 2013), cette fois-ci réunis sur un même plateau. Il s’agit de ce quartet qui avait déjà enchanté le Palais des Sports en 1985 - on se souvient de ce disque légendaire : « Unis vers l’uni » - unissant dans une même osmose musicale Michel Jonasz à Jean-Yves d’Angelo et Manu Katché. Jérôme Regard, le « petit nouveau » à la contrebasse ne dépareille en aucune manière ce quartet chic et choc. On garde encore en tête ces paroles : « On s’balade dans l’atmosphère sur une sphère, une bille une boule un ballon qui tourne en rond , passant des nuits si sombres à la lumière, nous voilà ensemble ». |
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Les concerts de la scène Révélations 2019 (Théâtre de Verdure) |
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Moritz
Avec Charlotte Gidamba : chant, Clément Garnault : trombone, Paul Cépède : guitare, Matthieu Schmitt : basse, Thé Moutou : batterie
Mené d’une main de velours par sa chanteuse Charlotte Planchou, Moritz est un savant mélange de jazz, de soul et de pop. Le groupe renverse les codes et délivre une énergie inépuisable, un groove maîtrisé et un univers décalé. Moritz tourne en dérision les codes des musiques américaines et dépeint le monde sombre d’aujourd’hui avec ironie et subtilité sur une musique joyeuse. Leur musique décomplexée s’agrémente de mélodies entêtantes d’une simplicité et d’une efficacité sans faille. |
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Phractal
Avec Jean-Lou Loiseau : saxophones, Eloïse Gomez : violon, Charles Quentin de Gromard : violon, Fred Meyer : guitare, Alain Josué : batterie
« Ode au crépuscule, les fresques sonores de Phractal résonnent là où le jazz ose rarement s’aventurer, s’engouffrant alors dans un post-rock charnel et palpable. Duo de violons cafardeux et guitare torturée cohabitent ainsi sous le même toit qu’une batterie invulnérable accompagnée d’un rugueux saxophone. L’oeuvre du quintet est libre, elle vogue et slalome entre des horizons musicaux multiples et les réunit afin de raconter leur histoire personnelle ». |
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Gyoza
Avec Loïc Deschamps : claviers, Ati Tampi De Capanema : guitare, Simon Jodlowski : batterie
Gyoza est un jeune trio toulousain formé suite à la rencontre de 3 musiciens du Conservatoire de Montauban et de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Avec des compositions originales, l’équipe explore des aspects fusion voir rock dans lesquels ils s’épanouissent tout autant. La cohésion entre l’orgue et la batterie est à l’origine de multiples jeux rythmiques et la guitare munie d’effets variés apporte des couleurs étonnantes et subtiles au groupe. La musique de Gyoza cherche à mouvoir l’auditeur avec des sonorités atypiques, des nuances et des trames harmoniques complexes ou épurées. |
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Cotton Tail Triad
Avec Adèle Salomé : violon, Antoine Bonvoisin : guitare, Jocelyn Prud’homme : contrebasse
Stéphane Grappelli serait fier de sa descendance. Recommandée par Fiona Monbet, elle-même meilleure élève du regretté Didier Lockwood, Adèle Salomé est un talent pur. Elle commence le violon à l’âge de sept ans et débute sa carrière très tôt en Charente-Maritime. À l’âge de 19 ans, elle part vivre à Paris et joue dans les hauts lieux du jazz parisien, avec notamment Ninine Garcia, Noé Reinhardt, Rodolphe Raffalli... En novembre 2018, elle crée le duo Cotton Tail Dyad avec Antoine Bonvoisin et Jocelyn Prud’homme, mélangeant jazz français, new orleans ainsi que des interprétations swing de musiques classiques et traditionnelles. |
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La scène enfant (Théâtre de Verdure) |
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De Django à Walt Disney
Avec Victorine Martin : guitare, Doudou Cuillerier : guitare
Victorine et Doudou, musiciens ancrés dans la tradition du jazz de Django Reinhardt, présentent un concert festif spécialement conçu pour Jazz au Phare, un moment privilégié à partager entre petits et grands ! Au programme : une découverte de la guitare, du swing, de la musique tzigane, ainsi que des reprises des standards de Django à Walt Disney… Un cocktail ébouriffant de chansons et de bonne humeur ! « Mister Django et Madame Swing » est un conte musical où les enfants sont invités à s’exercer, entre autres, au scat-singing… |
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Les Bedaines de Coton
Avec Cyril Maguy : guitare et chant, Yann Malek : harmonica, Vincent Braconnier : contrebasse, Sylvain Braconnier : washboard
Mississipi, début du siècle dernier, ferme de Dockery, comté de Sunflower, atmosphère des champs de coton : écoutez l’histoire de Charley Patton, qui y fera naitre le delta blues. Travailleur, bagarreur, charmeur, il aimait partager sa musique, sa seule vraie liberté face aux « bedaines de coton »... Guitare dobro, washboard, harmonica, contrebasse, chansons et voix mêlées, les 4 musiciens restituent et romancent la vie de Charley Patton, interprètent et revisitent sa musique bleue. Un récit musical, émouvant, trépidant et purement blues ! |