Jazz Au Fil de L'Oise 2021

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Sur cet album venez découvrir les photos de la 25ème édition du festival Jazz au Fil de l'Oise, du 08 octobre au 17 décembre 2021.

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Si vous souhaitez obtenir des clichés issus de ce reportage, n'hésitez pas à me contacter par mail (thiebaut_p@yahoo.fr).

Merci à Isabelle Mechali et Claudette de San Isidoro pour l'autorisation d'utiliser les textes issus du programme du festival.

Album Concerts 2021 JAFO95 2012 JAFO95 2013 JAFO95 2014 JAFO95 2015 JAFO95 2016 JAFO95 2017 JAFO95 2018 JAFO95 2019 Galerie photos Pascal Thiébaut Jazz Au Fil de l'Oise
02 octobre Trio Mienniel Ithursarry Salque
Pontoise, avec Jocelyn Mienniel : flûtes, Didier Ithursarry : accordéon, François Salque : violoncelle
Intermède musical improvisé entre la remise des trophées aux artistes et le film de présentation avec Joce Mienniel, François Salque (2 des 4 lauréats) Didier Ithursarry ; les 2 autres trophées ont été attribués à Pierre de Bethmann et Vincent Peirani.
02 octobre Ensemble Art Sonic, Le Bal perdu
Pontoise, avec Jocelyn Mienniel : flûtes, Jean-Brice Godet : clarinettes, Emilie Alenda : basson, Ariane Bacquet : hautbois, Baptiste Germser : cor, Didier Ithursarry : accordéon
Sous la direction artistique de JOCE MIENNIEL, l’ensemble ART SONIC constitué d’instrumentistes à vent de haut vol, s’attache à porter un regard attentif sur l’héritage et la transmission des musiques dites populaires. Le quintet à vent remet au goût du jour un répertoire de valses et de ritournelles inscrites au fond de nos mémoires, de JO PRIVAT à GAINSBOURG en passant par DJANGO ou GUS VISEUR, à nous en faire tourner les têtes… Laissez-vous entraîner dans le tourbillon de ce petit bal qui ouvre le festival, pas perdu pour tout le monde !
10 octobre Linx Pastorino de Chassy
Valmondois, avec David Linx : voix, Matteo Pastorino : clarinettes, Guillaume de Chassy : piano
À la croisée de chemins entre jazz et classique, privilégiant la sobriété dans une esthétique sonore raffinée, GUILLAUME DE CHASSY réunit un trio singulier. Le pianiste qui a retranscrit pour la voix des thèmes classiques écrits pour piano de BACH, CHOPIN, RACHMANINOV, SCHUBERT, MOMPOU, SCRIABINE, CHOSTAKOVICH et RAVEL invite le chanteur DAVID LINX - récompensé d’une Victoire du jazz 2019 - avec ses textes magnifiques en Anglais et le clarinettiste sarde MATTEO PASTORINO dont le premier enseignement pédagogique viendra de l’éminent trompettiste PAOLO FRESU, pour partager les reflets de leur univers poétique.
13 octobre Piano Forte
Bezons, avec Baptiste Trotignon, Bojan Z, Éric Legnini, Pierre de Bethmann : pianos et Fender Rhodes
Quatre pianistes parmi les plus talentueux de la scène jazz hexagonale, BAPTISTE TROTIGNON, BOJAN Z, ÉRIC LEGNINI et PIERRE DE BETHMANN se partagent deux pianos et deux Fender Rhodes pour une rencontre plaisir. Dans cette fête autour de l’instrument, chacun dans son style rivalise d’ingéniosité non sans respecter la rigueur artistique qui les caractérise, leur sens de l’écoute et de l’improvisation. Preuve supplémentaire de leur talent, si besoin, Les Victoires du Jazz les ont récompensés tour à tour d’un prix, BAPTISTE TROTIGNON en 2003, PIERRE DE BETHMANN en 2008, ÉRIC LEGNINI en 2011 et BOJAN Z en 2012. Un moment jubilatoire se prépare à ne rater sous aucun prétexte.
15 octobre Louise Jallu, Piazzolla 2021
Vauréal, avec Louise Jallu : bandonéon, Karsten Hochapfel : guitares et violoncelle, Grégoire Letouvet : piano, Alexandre Perrot : contrebasse
Nul doute qu’à l’aube du centenaire de la naissance d’ASTOR PIAZZOLLA, les partitions originales du maître seront reprises sur de nombreuses scènes. LOUISE JALLU fait le pari de s’échapper de l’original pour proposer un tout autre univers sonore qui ne renierait pas pour autant les arcanes de sa musique. « C'est entre ces deux esthétiques fortement marquées, jazz et tango, que je veux me diriger : garder les codes du tango, les modes de jeu si spécifiques tout en offrant des espaces de jeu ouverts à l'improvisation voire à la « destruction » du matériau thématique ; jouer sur l'agogique, sur la superposition des mouvements, du rythme, sur l'expansion de l'harmonie, sur l'enrichissement des modes, user des techniques instrumentales nouvelles, de l'apport de la musique contemporaine afin d'offrir au public un hommage, certes revisité, mais bien respectueux envers ce si singulier musicien qui nous a tant apporté.»
21 octobre Michel Portal, MP85
Herblay, avec Michel Portal : saxophone et clarinettes, Samuel Blaser : trombone, Bojan Z : piano et Fender Rhodes, Julien Herné : contrebasse, Stéphane Galland : batterie
À l’image de sa carrière, le saxophoniste et clarinettiste MICHEL PORTAL souffle ses 85 ans avec un album ouvert et dans le partage avec une fine équipe de musiciens européens. « Au sortir de deux longs mois de confinement. Nous nous sommes retrouvés avides de musique mais animés d’un sentiment mêlé de joie, de crainte du virus et de méfiance involontaire envers l’autre. Comme s’il s’agissait pour chacun d’entre nous de rétablir la bonne distance par rapport au monde et aux autres, la musique durant ces quelques jours d’enregistrement s’est inventée au présent en circulant de l’un à l’autre avec une vraie intensité collective. C’est ce mouvement fondamental d'ouverture qui, je crois, donne à la musique de ce disque sa couleur et sa direction — comme un retour progressif à la vie (...) ».
14 novembre Lou Tavano : Uncertain Weather
Eragny, avec Lou Tavano : voix, Alexey Asantcheeff : piano, Guillaume Latil : violoncelle, Alexandre Perrot : contrebasse, Ariel Tessier : batterie
Ce n’est pas sans délice que nous retrouvons la voix aérienne et fascinante de LOU TAVANO et son complice pianiste, ALEXEY ASANTCHEEFF sur la composition des morceaux et l’écriture des paroles ; amoureuse des mots tapis au plus profond de son timbre, la sensibilité à fleur de peau, la chanteuse nous attire au cœur de l’intime pour nous dire l’aspect imprévisible auquel peut être confronté son processus créatif, entre les origines écossaises du pianiste franco-britannique et son propre tempérament latin, sa place de femme dans son rapport au monde. À la recherche d’un nouveau langage harmonique, le répertoire original alterne entre musique de chambre moderne et rythmique puissante. Juste envoûtant.
18 novembre Airelle Besson, Lionel Suarez, Minimo Garay : Trio Gardel
Cergy, avec Airelle Besson : trompette, Lionel Suarez : accordéon, Minino Garay : percussions
LIONEL SUAREZ a baigné toute son enfance dans le tango du célèbre chanteur et compositeur CARLOS GARDEL - né à Toulouse – que son père et son grand-père interprétaient déjà en arpentant les bals du dimanche à travers l’Occitanie. Musicien libre, gourmand de croisements inédits, l’accordéoniste s’approprie ce prétexte pour inviter un tango qui s’affranchit de tous les codes, tant au niveau de l’instrumentation que du répertoire. Rejoint par la trompettiste AIRELLE BESSON et le percussionniste argentin MININO GARAY, milongas et ballades s’égrènent pour créer un savant équilibre entre l’écrit et l’improvisé, mélancolie et lumière sous l’œil amusé du fantôme de GARDEL.
19 novembre Paul Lay : Deep Rivers
Jouy-le-Moutier, avec Paul Lay : piano, Simon Tailleu : contrebasse, Isabel Sörling : voix
Le trio, déjà complice d’Alcazar Memories, célèbre avec Deep Rivers l’arrivée du jazz en Europe en 1918, en revisitant un répertoire de musiques populaires du XIXe et début du XXe, de celles qui avaient accompagné les jeunes années de ces soldats américains débarquant sur le sol français. Un tour d’horizon qui emmène le trio de la guerre de Sécession, avec les champs de coton des plantations esclavagistes ou les champs de batailles confédérées, aux années folles, Broadway ou NINA SIMONE ; on y retrouve l’attachement de PAUL LAY aux sources de la tradition (Thanks A Million évoquait l’œuvre de LOUIS ARMSTRONG) et son art inégalé d’en extraire le sens profond en relevant les mélodies d’accents de son cru extrêmement modernes, ne reniant rien de son jeu en parfaite harmonie avec son temps ; récompensé en 2020 par une Victoire du Jazz “Artiste instrumental”. Ses partenaires, dont ISABEL SÖRLING, chanteuse suédoise osant tout avec brio et SIMON TAILLEU omniprésent, demeurent enracinés dans le projet salué par toute la presse.
20 novembre Eric Seva Daniel Mille Duo
Neuville, avec Éric Séva : saxophone soprano et baryton, Daniel Mille : accordéon
De leurs racines artistiques communes à leur passion des conversations mélodiques et rythmiques guidées par une entente absolue, la rencontre entre ÉRIC SÉVA et DANIEL MILLE s’inscrit dans le droit fil de leur aventure musicale. A la fois solistes et compositeurs, ils se retrouvent au centre de cette combinaison magique et intimiste du duo pour explorer leur sensibilité autour d’un répertoire de compositions originales, où la musique acoustique et épurée communie avec l’intime, musiques du monde et du jazz s’entrelaçant harmonieusement pour dessiner un paysage délicat, partager et voyager.
21 novembre Hommage à Burt Bacharach
Persan, avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise, Guillaume Perez : saxophone alto et soprano, Laurent Colombani : guitares, Yves Torchinsky : contrebasse, Andrea Michelutti : batterie, David Linx : voix
Ce combo imaginé par le noyau dur des professeurs du département jazz du conservatoire de Cergy rend hommage au pianiste, compositeur américain BURT BACHARACH. Il fut souvent associé au parolier HAL DAVID avec lequel ensemble, ils ont écrit de nombreuses chansons devenues des classiques, tels que I Say A Little Prayer, Walk On By ou Anyone Who Had A Heart… notamment rendus célèbres par des artistes telles que DIONNE WARWICK, ARETHA FRANKLIN. Invité de marque du combo, le chanteur belge installé à Paris, récemment récompensé d’une Victoire d’une Jazz, DAVID LINX, timbre clair reconnaissable entre mille, aura le plaisir de célébrer ces merveilleuses mélodies que tout le monde a en tête.
23 novembre Théo Ceccaldi : Kutu
Pontoise, avec Hewan G/Wold : voix, Haleluya T/Tsadik : voix, Théo Ceccaldi : violon, Akemi Fujimori : claviers, Valentin Ceccaldi : violoncelle et basse, Cyril Atef : batterie
Le projet Kutu initié par THÉO CECCALDI, dont on connaît l’avidité d’écoutes et de recherche, nous offre un voyage musical inédit en Éthiopie avec la complicité de l’Alliance Française, à la rencontre des voix traditionnelles des Azmaris (comparable au barde européen), des rythmiques tribales ou de la virtuosité du masengo, violon local. De ces nuits chaudes passées dans la capitale éthiopienne qui grouille d’une scène créative et explosive qui sied si bien au caractère fantasque et tellurique du violoniste, surgit un combo exaltant soutenu par une rythmique puissante et deux envoûtantes chanteuses à l’énergie débridée HEWAN G/WOLD et HALELUYA T/TSADIK. Une soirée qui ne devrait avoir rien à envier aux nuits fiévreuses d’Addis-Abeba.
28 novembre David Enhco Quartet invite Quator Voce : Family Tree
Abbaye de Royaumont, avec David Enhco : trompette, Thomas Enhco : piano, Florent Nisse : contrebasse, Gautier Garrigue : batterie, Cécile Roubin : violon, Sarah Dayan : violon, Guillaume Becker : alto, Lydia Shelley : violoncelle - invitée Caroline Casadesus : chant
On connait l’agilité musicale des frères ENHCO qui aiment à confronter leur passion de la Musique forgée tant dans l’univers classique que celui du jazz. Pour cette création avec le QUATUOR VOCE, DAVID ENHCO, à la tête de son quartet nous invite à conjuguer les deux esthétiques. Le répertoire trouve son équilibre tant dans la légèreté que la gravité, mais aussi dans le goût du risque de la digression que ce soit dans les pièces originales composées par les frères ENHCO et FLORENT NISSE ou les reprises issues de la musique classique ou de la pop. Les solos surgissent naturellement de l’esprit de ce collectif où la liberté s’invente et se renouvelle au fil du parcours.
03 décembre Yves Rousseau Septet : Fragments
Enghien-les-Bains, avec Géraldine Laurent : saxophone alto, Jean-Louis Pommier : trombone, Thomas Savy : clarinette basse, Csaba Palotaï : guitare, Étienne Manchon : claviers, Yves Rousseau : contrebasse, Vincent Tortiller : batterie
Avec ces Fragments, le contrebassiste se souvient de sa jeunesse et de son bouleversement à l’écoute des figures pop/rock majeures des années 70 qui ont marqué à jamais l’histoire de la musique, KING CRIMSON, PINK FLOYD, SUPERTRAMP, GÉNESIS… pour composer des pièces originales. À partir de ces réminiscences, d’improvisations audacieuses, le septet conduit par YVES ROUSSEAU va activer une dynamique sonore nourrie par un trio de soufflants remarquables challengé par l’énergie d’une rythmique intense. L’équipe, d’une grande cohérence, s’empare de ces fragments au départ très personnels du leader, pour présenter une musique entre rock progressif, musique de chambre et jazz ; « un envoûtant retour vers le futur ! ».
04 décembre Delta Tea
Cergy
Du jazz au métal, Delta Tea s’est construit autour des influences et de la technicité de ses musiciens pour mettre en scène une musique épique digne d’une BO de space opéra rock. Lauréat de plusieurs tremplins et dispositifs d’accompagnement (Maison Daniel Ferry, Forum de Vauréal, CRR de Cergy-Pontoise, Studio des variétés) depuis sa création en 2018.
04 décembre Hugh Coltman : Who’s happy
Cergy, avec Hugh Coltman : voix, Frédéric Couderc : clarinette et saxophone baryton, Julien Ecrepont : trompette, Jerry Edwards : trombone, Didier Havet : soubassophone, Freddy Koella : guitare, Fred Nardin : piano, Raphaël Chassin : batterie
Who’s happy, le titre de cet opus en forme d’interrogation interpelle en cette période chargée d’incertitudes et de transformations… Une chose est sûre, la voix chaleureuse de HUGH COLTMAN s’est offerte un écrin luxueux constitué d’une équipe cuivrée et d’une rythmique de premier plan dont les accents blues et folk nous transportent au bord du Mississipi, à La Nouvelle Orléans. Une musique gorgée de soul infuse en clair-obscur, noyée dans l’aube du matin ou électrisée par un soleil ardent que l’amoureux des émotions humaines, HUGH COLTMAN, sait partager sans retenue avec la générosité qu’on lui connaît. Un voyage musical et existentiel entre confidences et grand spectacle qui nous rendra heureux.
05 décembre Andy Emler Ballaké Sissoko Duo
Montmorency, avec Andy Emler : piano, Ballaké Sissoko : kora
Deux maîtres de l’improvisation se donnent rendez-vous pour un moment d’échange exceptionnel. L’un, BALLAKÉ SISSOKO, dix doigts pour vingt et une cordes de kora - sorte de harpe-luth d’origine mandingue - dont il en est l’un des plus grands interprètes, est issu de la tradition d’Afrique de l’Ouest ; il ne cesse de multiplier les rencontres musicales avec des instrumentistes et compositeurs internationaux. L’autre, ANDY EMLER, compositeur, pianiste, catalyseur d’enthousiasmes, initiateur de rencontres, arrangeur, passionné par l’improvisation, est un homme d’inventions, récipiendaire en 2010 d’une Victoire du Jazz. Ils se retrouvent tous deux dans le groove et la simplicité d’un instant de plaisir. Une rencontre improbable qui va nous faire découvrir combien la musique peut être vecteur d’altérité.
10 décembre Emile Parisien : Double Screening
St Ouen l'Aumône, avec Émile Parisien : saxophones alto et soprano, Julien Touéry : piano, Ivan Gélugne : contrebasse, Julien Loutelier : batterie
Musicien quasi incontournable de la scène jazz hexagonale, ÉMILE PARISIEN retrouve son quartet de prédilection, à l’exception du batteur JULIEN LOUTELIER que nous découvrons. Avec Double Screening, les quatre musiciens interrogent le monde connecté dans lequel nous vivons, avec force d’écrans qui tantôt nous libèrent de la solitude, tantôt polluent notre quotidien… Pourtant, ici, point d’électronique, ni d’éléments venus d’ailleurs, juste des instruments traditionnels joués avec malice par des êtres humains qui ne manquent ni d’imagination, ni d’humour, ni de poésie dont le leader ÉMILE PARISIEN à la présence scénique fougueuse fait corps avec son instrument et continue de célébrer les valeurs de l’amitié et de la fidélité avec son équipe. Aimez ! Partagez !
11 décembre Renaud Garcia-Fons : Le souffle des cordes
Bezons, avec Derya Türkan : kemence, Serkan Halili : kanun, Kiko Ruiz : guitare flamenca, Renaud Garcia-Fons : contrebasse cinq cordes, Florent Brannens : violon, Amandine Ley : violon, Aurelia Souvignet : alto, Nicolas Saint-Yves : violoncelle
Avec plus de quinze albums à son actif, en qualité de leader et compositeur, RENAUD GARCIA-FONS est l’un des représentants de la contrebasse, les plus en vue au monde. Son répertoire éclectique se situe au carrefour des musiques du monde, du jazz, de la musique classique et des musiques traditionnelles. Avec Le souffle des cordes, le contrebassiste franchit une étape supplémentaire dans sa rencontre entre instruments à cordes classiques et traditionnels de régions du monde très différentes. Un voyage fascinant s’invite avec les musiques ottomanes de DERYA TÜRKAN OU SERKAN HALILI, la ferveur des rythmes du flamenco prodigués par KIKO RUIZ, le brillant QUATUOR de musique de chambre issu du philarmonique de Radio France avec sa rigueur à l’occidentale, la contrebasse aux multiples modes de jeu de RENAUD GARCIA-FONS incarnant le trait d’union entre musique écrite et improvisée.
12 décembre Jean-Marc Larché Yves Rousseau : Continuum
Osny, avec Jean-Marc Larché : saxophone, Yves Rousseau : contrebasse
« Les deux instruments condensent et alternent toutes les fonctions mélodiques et rythmiques par des vibrations, des résonances qui se nouent, se fondent ou s’éloignent, mais créent une indiscutable dynamique. Outre les influences jazz, classiques, qui débordent largement les cadres conventionnels, on découvre des pièces très différentes, contrastées, inspirées d’horizons géographiques variés, de traditions musicales n’excluant ni le folklore de peuples solitaires et oubliés, ni l’écriture contemporaine. Cet équilibre émouvant de funambules stimule l’imaginaire et crée chez l’auditeur un très fort sentiment d’accomplissement, de sérénité et d’évidence. »
17 décembre Joce Mienniel, Circles : Variations sur 5 tableaux de Fabienne Verdier
Gonesse, avec Jocelyn Mienniel : flûtes, guimbardes et kalimba, électronique, Jozef Dumoulin : míbira, Ingar Zach : percussions, Ngo Hong Quang : erhu, guimbarde, shamisen et hang, Naomi Sato : orgue à bouche, Jean-François Domingues : son, lumière et régie, Romain Al’l : vidéo
Le Monde s’enthousiasme pour FABIENNE VERDIER « dont les œuvres abstraites sont d’une force et d’une audace impressionnantes ». Le magazine Elle la décrit tout simplement comme « l’une des femmes peintres les plus célèbres du monde ». Formée par les plus grands lettrés chinois, habitée par les maîtres flamands, la plasticienne FABIENNE VERDIER est l’une des rares artistes de notre temps à faire l’unanimité. Bouleversé par ses toiles, le flûtiste et compositeur JOCELYN MIENNIEL invite quatre autres fulgurants improvisateurs à dialoguer avec les signes qu’elle trace. Sur un léger rideau de tulle, les tableaux apparaissent puis s’effilochent. Derrière, un orchestre bigarré, réunissant musiciens et instruments d’Asie et d’Europe, distille une matière sonore à la fois granuleuse et liquide, pointilliste et mouvante, qui fuse puis se diffuse à la manière de cercles dans l’eau. FABIENNE VERDIER, qui a toujours été inspirée par la musique et a même été invitée à des résidences à la Juilliard School of Music de New York puis au festival d’Aix-en-Provence, trouve dans les volutes sonores de JOCE MIENNIEL, un merveilleux écho à ses créations. Il est actuellement l’artiste en résidence du festival en même temps qu’à l’Abbaye de Royaumont.